La Fascination du pire - Florian ZELLER
"(...) je me suis dit que j'étais bien - si l'on appelle "être bien" cet état de relachement de la conscience qui permet d'oublier ce qu'on a déjà vécu, comme ce qu'on ne manquera pas de revivre à nouveau."
"Puis, avec un sourire désarmant, elle me dit qu'il ne fallait pas tout de suite imaginer une catastrophe. C'était selon elle une attitute caractéristique des Occidentaux; elle appelait ça "la fascination du pire" ".
Florian Zeller, La Fascination du pire
Un livre qui ne paie pas de mine quant à son intrigue de départ et à son style (mais vous comprendrez pourquoi en lisant la fin, hi hi), bien qu'il soit truffé de références à Shakespeare, Kundera and cie, mais qui, je dois l'avouer, se révèle plus malin que le lecteur. Un petit côté Saki dans le dénouement, ce qui n'est pas peu dire.
C'est aussi un bon résumé des théories en vogue sur - en vrac- l'islamisme, le monde musulman, le terrorisme, le port du voile etc.