Beaubourg : épisode 2

Publié le par emliochka

NB, avant de continuer : le panomara qu'offre la montée vers les derniers étages de Beaubourg m'a est merveilleux, de même que le paysage que l'on a de là-haut (qui m'a plus intéressé que les oeuvres d'Yves Klein).

Yves Klein est certainement un grand peintre, et il a encore plus certainement encore fait avancer la recerche artistique, mais j'ai eu un peu de mal à entrer dans son oeuvre. Quelques petites choses : les anthropométries, les tableaux peints par le feu ou par d'autres éléments de la nature (par exemple, la pluie, le vent, la tempête, des végétaux) m'ont touché, mais comme d'une part, je ne suis pas fan du bleu, qu'il soit IKB ou non, je n'y suis guère sensible et d'autre part, il y avait pour moi comme un manque d'émotion dans ces oeuvres comme si, pour la plupart, elles n'étaient que faire valoir d'une idée et du coup, elles me parlent et me touchent assez peu.

Cela m'a fait penser à ce que disait Léonard de Vinci (cité par Daniel Arasse), sur le fait que le geste du peintre a une valeur plus haute encore que son idée du tableau, car il est la concrétisation de ce qui ne serait jamais matérialisé, jamais partagé (?) sans cela (sans compter peut-être, que l'idée évolue au contact des contraintes matérielles et de l'imprévu de la création).

Néanmoins, certains de ses idées et concepts m'ont interpelée. Une réflexion que j'ai notée :

"Tous les tableaux, quels qu'ils soient, figuratifs ou abstraits, me font l'effet d'être des fenêtres de prison dont les lignes, précisément, seraient les barreaux. Au loin dans la couleur, dans la dominante, dans la liberté ! Le lecteur d'un tableau à lignes, formes, composition, reste prisonnier de ses 5 sens."

Publié dans art et littérature

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C
J'ai la même impression...<br /> Par contre je suis trés sensible au bleu.
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